dimanche 6 septembre 2009

La prévol... de la sécurité j'vous disais !

Ce samedi, lors de la prévol de notre Robin DR400, en vérifiant le cône et la courroie d'alternateur j'ai aperçu dans un angle du capot de l'huile dégoulinant sur l'avant du moteur. Alerte du FI et de Roland notre cher président : on ne vole pas sur cet avion cet après-midi sans qu'une vérification soignée et des tests au sol soient réalisés. Effectivement, la visite prévol doit toujours être très minutieuse et nous ne sommes pas à l'abri de l'ennui mécanique à tout moment. La preuve ce jour la sur Oscar papa avec une fuite du
A suivre...

Une leçon en vidéo

Lors de ce briefing avant vol, Marc Moll notre sympatique FI prend le temps d'expliquer avec force détail sur le tableau blanc tous les paramètres de la leçon.


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La rentrée

Marc, de retour de vacances, est fidèle à son poste au club et après une matinée de vendanges sur les terres familiales je pars le rejoindre pour un vol "animé" au sud des installations. Au menu : "relation puissance incidence et vol à 150km/h."

Pour l'occasion j'ai pu faire filmer le briefing et vous aurez ainsi la possibilité de prendre une leçon (la n°6 pour les initiés) en vidéo.
Un gros mistral souffle à 28-35 nœuds et je sais que cela risque de secouer en vol... Mais j'ai décidé que cela aussi devait faire partie de la formation et il faut que je m'habitue aux conditions mouvementées.
Le décollage se passe sans problème et nous partons pour le sud pour 42 min de vol en faisant varier l'incidence et en maintenant la vitesse à 150km/h. Le vent est vraiment fort et les trous d'air assez nombreux mais je tiens à peu près le coup.
Marc me demande alors si je veux voir la possibilité de faire du vol "statique" : il prépare l'avion et nous nous immobilisons à 3000 pieds au dessus de la Drôme (la rivière). C'est impressionnant et le dosage puissance assiette est assez fabuleux. Effectivement nous ne bougeons pas d'un centimètre et les repères par brise et ailes sont immobiles. Juste une bonne prise d'altitude tout de même.
Un peu barbouillé, je propose à Marc de repartir pour un coin un peu moins mouvementé mais le malaise ne passant pas nous décidons d'atterrir. Les exercices sont correctement réalisés semble-t'il et Marc gère l'atterrissage pendant que je me concentre sur le point d'aboutissement qui ne doit pas "passer sous l'avion"... Atterrissage avec de grosses rafales mais tout ce passe bien.
On rentre au bercail et en passant Marc m'invite à aller visiter la tour de contrôle et le nouveau radar qui vient d'être installé.

A très bientôt.